"Non, mon fils restera une victime sans tache, les mains pures, sans vengeance. Il sera un reproche muet pour ceux qui ont provoqué sa mort".
Magda et Victor forment un couple en apparence sans histoire : leur Grand Hôtel des Ardennes est une affaire florissante et ils sont les parents d’une belle famille de huit enfants.
C’est sans compter la guerre et la violence de l’occupant. Le 22 août 1914, Guillaume, un de leurs garçons, est lâchement abattu par un officier allemand.
Dès cet instant, Magda n’aura de cesse de vouloir rendre justice à ce fils tant aimé.
À tout prix. Y compris le démantèlement de sa famille.
C’est ce douloureux combat, solitaire et acharné mais terriblement digne, qu’Armel Job nous donne à lire dans un roman touchant et dans lequel j’ai eu le plaisir renouvelé d’être emportée par son grand talent de conteur.
Une belle réflexion sur les liens familiaux et l’impossible résilience.
Armel Job, La cuisinière du Kaiser, Robert Laffont, 2025.
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